18.05.2006 - Axe Chauderon-St-François - www.suissetrafic.com

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18.05.2006 - Axe Chauderon-St-François

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Grand-Pont: un axe où les transports publics ont bien du mal à se déplacer parmi le trafic automobile privé en transit. Les piétons sont souvent à l’étroit sur des trottoirs sous-dimensionnés!

Un article paru dans 24heures du 8 mai 2006 fait état d'une idée remise en surface pour interdire le trafic automobile privé sur l'axe Chauderon-St-François. C'est le 30 avril 1991 déjà qu'Alain Faucherre (élu écologiste) avait déposé une motion demandant d'étudier un nouvel aménagement et une nouvelle conception du trafic dans ce secteur. C'est seulement en décembre 2004, soit 13 ans plus tard, que la Municipalitéà la couleur rose répondait ainsi:

"Une mise en sens unique de l'avenue des Terreaux ou, plus encore, une interdiction de circuler sur cette avenue pour les transports individuels conduirait à des reports de trafic inacceptables sur d'autres axes dont la vocation d'habitat est bien plus marquée que dans l'hyper centre. Par ailleurs, un report de trafic important sur l'avenue Jules Gonin et la rue du Grand-Chêne entraînerait une congestion des circulations dans le secteur du pont Chauderon. Dans tous les cas, le bilan écologique serait défavorable et contraire au Plan des mesures cantonal Opair." (
Rapport-préavis No 2004/52 du 2.12.2004)

Si l'argument avancé dans la réponse municipale s'explique, sa position anti-fermeture se comprend mal vu l'énorme trafic piétonnier du centre-ville.

En fait ce qui ressort de toute cette histoire c'est le manque total de clairvoyance des politiciens, leur lenteur à répondre à des questions simples et surtout leur peur d'agir globalement. Car en fin de compte c'est bien là que le bât blesse. Pourquoi ne pas prendre le problème du trafic dans son ensemble en définissant clairement les options en matière de transport pour l'avenir, en optant pour une étude globale des circulations et en tablant sur un concept révolutionnaire des transports en ville de Lausanne. Si l'on veut développer les transports publics il faut s'en donner véritablement les moyens. Et cela les politiciens en ont peur.... Monsieur Brélaz lui-même parle "d'une refonte irréaliste de tout le trafic dans la ville".


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